Comment choisir un praticien ou psychopraticien ?
Prendre le temps de bien choisir
Choisir un praticien ou un psychopraticien est une démarche personnelle et importante.
Que ce soit pour un accompagnement en coaching, en thérapie brève ou en développement personnel, il s’agit avant tout de trouver la bonne personne, au bon moment, dans le bon cadre.
La Fédération Française de Coaching et de Thérapies Brèves (FFCTB) encourage chacun à s’informer, à poser des questions et à vérifier certains critères essentiels avant d’entreprendre un accompagnement.
La formation et les compétences
Un praticien sérieux doit avoir suivi une formation professionnelle structurée, incluant :
- des enseignements théoriques solides,
- de la pratique encadrée,
- un travail personnel et une supervision.
Il doit pouvoir préciser son parcours (école, durée, certifications obtenues) et expliquer son approche avec des mots simples et clairs.
Un bon praticien n’a rien à cacher sur sa formation ni sur ses limites.
Le cadre de travail
Le cadre d’un accompagnement doit être défini dès le départ :
- durée et fréquence des séances,
- tarif et modalités de règlement,
- objectifs du travail,
- règles de confidentialité.
Le praticien doit être capable de délimiter son champ d’intervention :
il ne se substitue pas à un professionnel de santé, ne prescrit pas, ne pose pas de diagnostic médical ou psychiatrique.
L’éthique et la déontologie
Un praticien affilié à la FFCTB s’engage à respecter un code de déontologie strict, fondé sur :
- le respect de la personne et de son autonomie,
- la confidentialité absolue des échanges,
- l’intégrité (aucune promesse, aucune manipulation),
- la compétence et la supervision régulière,
- la neutralité (aucune influence morale, politique, religieuse ou commerciale).
Cet engagement est la garantie d’une relation sûre, respectueuse et professionnelle.
Le “feeling” et la relation humaine
La qualité de la relation est au cœur de tout accompagnement réussi.
Même le praticien le plus compétent ne conviendra pas à tout le monde.
Il est donc essentiel de :
- se sentir écouté sans jugement,
- pouvoir exprimer ses doutes et ses émotions,
- ressentir une confiance réciproque.
Si dès la première rencontre, vous ne vous sentez pas libre ou respecté, écoutez votre intuition : c’est un signal précieux.
Les signes d’un cadre sain
Quelques repères simples pour identifier un praticien professionnel :
- il explique clairement sa méthode et ses limites,
- il ne promet pas de résultats “miraculeux” ou garantis,
- il respecte votre rythme et votre liberté de décision,
- il vous oriente vers un autre professionnel si nécessaire,
- il ne cherche pas à instaurer de dépendance.
Un praticien sérieux ne se place jamais en position de pouvoir ou de savoir absolu.
Les signes d’alerte
Soyez vigilant si :
- le praticien se présente comme “détenteur d’un don exclusif” ou “guérisseur unique”,
- il impose des croyances, des obligations, ou un mode de vie,
- il isole la personne de son entourage,
- il refuse toute remise en question,
- il parle d’“énergies négatives” à retirer ou de “possession”,
- il propose des tarifs excessifs ou des engagements à long terme sans justification.
Ces comportements s’éloignent de l’éthique professionnelle et peuvent indiquer une dérive sectaire ou d’abus de faiblesse.
La FFCTB s’engage fermement contre toute forme de dérive de ce type.
Pourquoi choisir un praticien affilié à la FFCTB ?
Faire appel à un praticien membre de la FFCTB, c’est bénéficier de garanties claires :
- une formation reconnue,
- un engagement déontologique signé,
- une supervision régulière,
- une reconnaissance collégiale au sein d’un réseau professionnel,
- et la possibilité, en cas de litige, de saisir le Comité d’éthique de la Fédération.
C’est aussi faire le choix d’un praticien responsable, bienveillant et engagé dans une démarche de qualité.
En résumé
Choisir un praticien, c’est choisir une relation.
La compétence technique est importante,
mais la qualité humaine et l’éthique font toute la différence.